Aide de l’application

Merci d’avoir téléchargé Nutrim ! (vous êtes sur le point de le faire non?)

Cette application a été conçue pour vous aider à suivre l’impact de vos choix alimentaires. Vous pourrez visualiser quelle est l’empreinte carbone de vos repas et prendre des décisions éclairées pour la réduire.

Saisie de vos repas

  • Dans l’onglet « Repas » appuyez sur une assiette vide.
  • Sélectionnez les type de repas que vous avez consommé, déjeuner puis dîner.
  • L’impact estimé (l’empreinte carbone) de la journée sera affiché lorsque les deux repas sont saisis. 

Les types de repas

🥩  Viande rouge

Repas repas contenant une pièce de boeuf, veau, ou agneau. 

🍗  Viande blanche

Repas contenant une pièce de poulet, porc, ou fromage. 

🍣  Poisson gras

Repas contenant thon, saumon, sardine ou maquereau.

🐟  Poisson blanc

Repas avec un filet de poisson blanc.

🥗  Végétarien

Repas sans chair animale, avec des oeufs ou un peu de fromage.

🍏 Végétalien

Repas sans produits animaux.

L’impact des repas

Type de repasEmpreinte carbone en kgCO2e
🥩 Repas contenant de la viande rouge5,51
🍗 Repas contenant de la viande blanche 2,10
🐟 Repas contenant du poisson blanc2,37
🍣 Repas contenant du poisson gras1,63
🥗 Repas végétarien1,12
🍏 Repas végétalien0,79
🥐 Petit déjeuner0,29
source nosgestesclimat.fr

A noter, le petit déjeuner est ajouté automatiquement à l’empreinte carbone de chaque jour.

Sources

Le tableau ci dessus présente l’impact moyen par repas en France, comme calculé par le simulateur Nos Gestes Climat de l’Agence de la transition écologique (ADEME) et beta.gouv.fr

Avertissement 

« Tous les modèles sont faux, mais certains sont utiles »

Georges Box

L’empreinte carbone par repas est basé sur une moyenne. Le résultat est donc inexact et imprécis. Cependant les ordres de grandeur son corrects. Beaucoup d’autres paramètres seraient à prendre en compte pour avoir des chiffres précis sur les émissions gaz à effet de serre d’un repas. Le but de cette application étant d’être le plus simple possible. Il est exclus de devoir peser et remplir un questionnaire complexe pour chaque aliment utilisé dans la préparation de son repas. 

L’approximation de l’empreinte carbone moyenne est suffisante pour prendre conscience des ordre de grandeur de l’impact de ses repas et prendre des décisions avisées concernant son mode d’alimentation et de consommation.

Pourquoi mesurer l’impact de ses repas ?

Ce que nous mettons dans notre assiette est très important sur notre impact environnemental !

Au niveau mondial, l’alimentation cause un quart (26%) des émissions de gaz à effet de serre (source).

En France, l’alimentation est le deuxième poste d’émission de gaz à effet de serre. Cela représente environ 2 tonnes sur les 9 émises en moyenne par personne et par an (source).

Les ordres de grandeurs sont, en France, par personne, en 2021, exprimés en tonnes de CO2eq par an

SecteurEmprunte carbone en CO2e
par personne et par an
Déplacement3 tonnes
Alimentation2 tonnes
Habitation3 tonnes
Equipement, services2 tonnes
Total9 tonnes
source statistiques.developpement-durable.gouv.fr

Note sur la moyenne nationale

La source utilisée indique que les émissions de gaz à effet de serre liées à la nourriture sont de 2,096 tCO2e par personne et par an en France. Il est aussi précisé que 9% de ces émissions sont dus à la cuisson de la nourriture. Ces 9% sont exclus de l’application, car l’impact de la cuisson est lui aussi exclus de l’empreinte carbone de chaque repas (source). Le total retenu est donc 1907 kgCO2e/personne/an.

Le type de repas est plus important que de consommer local

Consommer local est une recommandation courante pour réduire l’empreinte carbone de votre alimentation. Mais c’est souvent une recommandation mal avisée. 

Le transport représente une petite partie de l’empreinte carbone des aliments. À l’échelle mondiale, le transport ne représente que 6% des émissions liées au système alimentaire (source). La majeure partie des émissions des aliments provient du changement d’utilisation des terres et des émissions de leur production à la ferme ou dans un élevage.

Le type d’aliments consommé est beaucoup plus important que la distance parcourue. Pour réduire l’empreinte carbone de son alimentation, il faut mieux manger des fruits et légumes venant de l’autre bout du monde que de la viande de l’agriculteur voisin.

Consommer local présente plusieurs avantages

  • Soutien à l’économie locale : Acheter des produits locaux stimule l’économie locale, crée des emplois soutient les agriculteurs et les producteurs locaux.
  • Qualité et fraîcheur accrues : Les aliments locaux ont tendance à être plus frais.
  • Diversité de l’alimentation : les produits saisonniers sont plus accessibles localement.
  • Soutien à l’agriculture durable : Les agriculteurs locaux ont souvent plus de contrôle sur leurs pratiques agricoles et peuvent adopter des méthodes durables qui préservent la biodiversité et la santé des sols.
  • Réduction des emballages : L’achat local réduit la nécessité d’emballages excessifs, car les produits ne doivent pas résister à de longs trajets.
  • Renforcement de la sécurité alimentaire : En consommant local vous contribuez à renforcer la sécurité alimentaire de votre région en réduisant la dépendance aux chaînes d’approvisionnement internationales.
  • Réduction de l’empreinte carbone du transport : réduire la distance de la ferme à l’assiette diminue les émissions de gaz à effet de serre liées au transport.
  • Préservation des ressources locales : Les aliments locaux nécessitent souvent moins d’eau et d’énergie pour leur production, car ils sont adaptés aux conditions locales.

Pourquoi cette application ?

Après avoir arrêté d’acheter de la viande rouge il y a quelques années pour en consommer uniquement de manière exceptionnelle, j’ai voulu suivre et mesurer le nombre de repas à base de viande blanche je continue à consommer. 

L’idée est de me rendre compte quelle serait la hauteur de la marche à franchir pour passer à un régime majoritairement végétarien. Après quelques jours de suivi dans un tableur à calculer mon impact, je me suis dit que l’exercice est intéressant et gagnerait à être réalisé par un maximum de personne. 

Nutrim à pour but de faire prendre conscience au plus grand nombre de la nécessité de changer. C’est ma petite pierre apportée à l’édifice de la transformation de nos comportements et de la société nécessaire pour lutter contre le changement climatique et avoir une chance de laisser une planète habitable à nos enfants. 

Qui est derrière cette application ?

Thibault, 42 ans, ingénieur, free-lance en gestion de projet, père d’une petite fille. Je travaille seul sur mon temps libre sur cette application, qui est et restera gratuite et éthique.

N’étant ni développeur ni designer, vous trouverez cette application surement un peu brute de décoffrage et trop simpliste, mais c’est tout ce que j’ai réussi à faire !

Pendant que je travaillais sur Nutrim, des nouvelles comme « L’été 2023 à connu les températures mondiales moyennes les plus élevées jamais mesurées » (source) continuent de démontrer, jour après jour, qu’il est temps de changer. Chaque repas compte !

Thibault

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